Notre ferme est située sur la commune de Saint-Sauveur-la-Pommeraye, dans le canton de Bréhal. Nous nous y sommes installés depuis l'été 2012 et y avons développé une production de volailles (poulets de race cou nu, pintades, et poulardes pour Noël) élevées selon le cahier des charges de l'agriculture biologique.
La vie des volailles
Les volailles sont élevées en plein air sur des parcours herbagés et arborés. Après avoir passé 4 à 5 semaines en poussinière, les jeunes volailles sont installées dans leur poulailler avec accès à l'extérieur, et ce jusqu'à la fin de leur vie. Elles sont abattues aux alentours de 120 jours (largement au delà de ce que prévoit le cahier des charges de l'agriculture biologique). Afin qu'elles puissent gambader un maximum, les mangeoires et les abreuvoirs sont placés à l'extérieur des poulaillers. Elles ne rentrent que pour dormir et se mettre au sec.
L'alimentation
Nous nourrissons les volailles essentiellement avec le grain cultivé sur notre ferme. Actuellement nous disposons de 5 hectares que nous consacrons à la culture de céréales, légumineuses et maïs.
Les soins
Nos volailles ne sont pas traitées par des médicaments allopathiques. Elles ne reçoivent aucun antibiotique. Nous leur donnons des huiles essentielles et des herbes broyées riches en oligo-éléments.
La gestion des parcours
A la fin de la vie d'une bande, le poulailler est déplacé sur un autre parcours. Le parcours précédent est laissé en "jachère" pendant 1 an, le temps que l'herbe repousse et que la pression sanitaire diminue. Nos poulaillers mobiles permettent ainsi une rotation dans l'utilisation des parcours. En tout, ce sont environ deux hectares de prairie qui sont consacrés à l'élevage des volailles.
Zoom sur le cou nu
Malgré son aspect physique particulier, le cou nu reste une volaille à la chair savoureuse. Il est doté de toutes les caractéristiques qui conviennent le mieux à notre élevage. C'est un poulet robuste qui a besoin d'espace pour se développer. Il est rustique et très bien adapté à notre climat normand. Sa croissance lente permet de l'abattre entre 120 et 150 jours, ce qui donne une plus grande maturité à la chair et affine sa qualité gustative.